La maison A.Constant, une histoire de famille
Fondée en 1952 en Côte d’Ivoire, la Maison Constant est l’aventure d’une famille passionnée d’horlogerie et de joaillerie. L’histoire d’une réussite qui s’appuie sur le travail, la tradition, l’authenticité, la culture et le service. Ces valeurs se transmettent depuis trois générations.
La Maison A.CONSTANT est née à Abidjan au début des années 1950 lorsqu'André et Paule Constant ouvrent leur premier atelier "Au Service de l'Heure".
"André, mon père était un homme précis et méticuleux, se rappelle Didier Constant. Ma mère Paule avait de l'énergie à revendre, son enthousiasme était communicatif. C'était une femme magnifique qui adorait les belles choses. Leur audace les a poussés à partir à l'aventure."
Ainsi, en 1951, André et Paule Constant quittent leur ville de Tours en France pour la Côte d'Ivoire. À l'aube des Trente Glorieuses, le gouvernement français encourage l'expatriation dans ce fleuron de l'Afrique occidentale française. Abidjan est surnommée la “Marseille des mers du Sud", c'est dans ce port qui deviendra le plus important du golfe de Guinée, qu'André, 32 ans, et Paule 21 ans, débarquent, sans un sou vaillant. Avec leur moto side-car et leurs outils d'horlogers, ils ont traversé la France avant d'embarquer à bord d'un cargo de liaison.
Ce dernier trouve un emploi dans le magasin d'horlogerie Mignard tandis que Paule est embauchée comme secrétaire aux Chargeurs Réunis, compagnie de fret maritime.
En 1952, le couple ouvre sa première boutique-atelier, "Au Service de l'Heure", une modeste échoppe, rue Augustin de Tessières, au pied du Plateau, cœur névralgique de la ville, non loin de la rue du Commerce. André y répare les montres d'Omega, Bayard, Lip ou Jaz, quand il ne parcourt pas avec sa camionnette "1000 kg Renault" les routes, foires et expositions de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso.
En 1954, les Constant franchissent une nouvelle étape en engageant toutes leurs économies dans l'achat d'une boutique au rez-de-chaussée d'un immeuble en construction, en face du marché du Plateau.
"Au Service de l'Heure" devient le premier magasin de Côte d'Ivoire doté de vitrages et de vitrines, rompant ainsi avec la tradition coloniale des établissements "à la porte" et "au comptoir", ouverts aux quatre vents.
Rapidement, ils réalisent que pour développer leur entreprise, les réparations ne suffisent plus.
"Mes parents sont partis en Europe démarcher des marques de prestige comme Longines ou Movado afin qu'elles soient représentées dans leur boutique en Afrique. À la même période, ma mère a eu l'idée de proposer de la joaillerie. Ils travaillaient 12 heures par jour. On peut dire que je suis né dans le magasin !"
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En 1958, Didier Constant voit le jour. La même année, la Côte d'Ivoire devient une république autonome.
Un an après, Félix Houphouët-Boigny prend les rênes du pays promettant que "l'Afrique sera la terre de réconciliation des peuples".
Le "miracle ivoirien", période de prospérité économique d'où émergera l'élite du pays, profite également à André et Paule. Il faut dire qu'en matière de montres et de bijoux, leur sélection pleine de bagout, chic et moderne, se double d'un sens aigu du commerce et d'une compréhension instinctive des relations humaines.
Dans le même temps, le couple anticipe les besoins de tous en lançant Horlux, une marque de montres plus accessible. Le succès est au rendez-vous. Les garde-temps Horlux se vendront à plusieurs milliers d'exemplaires.
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Au début des années 1970, le magasin est rebaptisé du nom de son fondateur "A.CONSTANT". Représentante des Maisons de joaillerie de la place Vendôme et des grandes marques de l'horlogerie suisse, l'enseigne, devenue incontournable, devient l'épicentre du luxe abidjanais où l'on se dispute les dernières créations.
Dans les années 70, Abidjan, surnommée le 'Petit Manhattan des Tropiques', brillait de mille feux. Entre les tours audacieuses du Plateau, les industries florissantes, et les infrastructures remarquables, la ville était le théâtre d'une croissance éclatante.
L’essor de la classe moyenne ivoirienne s’accompagne de modernité. Le coeur des années 70 est marqué par une révolution silencieuse dans le monde de l’horlogerie : l’avénement des montres à quartz.
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Quand Didier Constant prend les rênes de la société en 1994, il insuffle au commerce de ses parents des techniques de marketing et de communication inédites à Abidjan. Publicités aériennes, création de catalogue, lancement d'une lettre d'informations annuelle "A.CONSTANT News", celui qui représente la deuxième génération s'attache à "transmettre aux clients sa passion des beaux bijoux et de la belle horlogerie".
Le jeune homme met en lumière dans ses vitrines les collections de Chopard, Cartier, Baume & Mercier, Breguet, Audemars Piguet, Breitling, Ebel, Chaumet, Blancpain, Piaget, Seiko.
1994 est aussi l’année où le gouvernement d’Édouard Balladur dévalue officiellement le franc CFA de 50 % (1 franc français pour 100 francs CFA contre 50 jusque-là dans chacun des pays de la zone CFA), après quarante-six ans de parité fixe avec le franc français. Un vrai challenge.
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Malgré la dévaluation du franc CFA en 1994, Didier Constant n'hésite pas à agrandir et à rénover le magasin du Plateau puis à ouvrir en 2000 un nouvel établissement luxueux dans le centre commercial "Cap Sud".
C'est à cette période que la Maison Rolex choisit A.CONSTANT pour être son ambassadeur en Côte d'Ivoire. "À chaque fois, nous avons voulu aller au-delà des standards du luxe en proposant l'excellence dans le choix des marques que nous représentons mais aussi dans le service que nous offrons à nos clients avec notamment nos deux ateliers de réparation qui comptent 2 bijoutiers et 5 horlogers à demeure.
Nous n'avons jamais peur d'innover, c'est l'une des clés du développement et du succès de cette entreprise familiale dans laquelle œuvre la troisième génération".
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Didier Constant, lance en 2013 sa propre marque AC by AC dont l’acronyme signifie « African Creative by A.CONSTANT ».
Elle met à l’honneur des collections inspirées de l’Afrique en or 18 carats, diamants et pierres précieuses tout en ajoutant une touche contemporaine.
« Le patrimoine africain qui se compose à la fois d’une nature grandiose, de mythes, de croyances et d’un art plus que millénaire traverse ma vie depuis toujours. AC by AC est une célébration, une façon pour moi de lui rendre hommage, poursuit son créateur. Et de placer l’Afrique sur l’échiquier de la joaillerie où elle n’apparaissait pas, tout en garantissant à nos clients une fabrication optimale. »
Chacune des lignes d’AC by AC réveille et révèle des éléments artistiques, historiques ou symboliques qui façonnent et traversent ce continent. Les coquillages, l’éléphant, les masques mystérieux ou les légendes mythiques : la magie de la joaillerie les transforme en bijoux iconiques.
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"Nous sommes une famille d'entrepreneurs, mes parents m'ont passé le flambeau dans les années 1990 et aujourd'hui, deux de mes enfants, Julia et Tom, travaillent avec moi". Poursuit Didier Constant.
"Il se passe la même chose avec les enfants de certains de nos clients qui nous suivent aujourd’hui dans l'aventure Constant. Notre volonté est de transmettre les valeurs de notre entreprise tout en la projetant dans l'avenir de ce pays généreux qui nous a vu naître, la Côte d'Ivoire".
Une noble ambition.
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